Destins croisés
Ce sont deux parcours de femmes qui se font écho, l’un dans les années 1920/30, l’autre de nos jours. L’une est une personnalité qui a réellement existé (j’ai vérifié !), l’autre est un personnage fictif. Ce qui les lie, par-delà le temps, c’est l’envie et le besoin de se rendre utile en venant en aide à d’autres femmes. Ce qui fait le lien, c’est aussi un lieu : le palais de la femme à Paris. Il existe en vrai (j’ai vérifié aussi), et c’est toujours un lieu d’accueil pour des femmes en détresse, géré par l’armée du salut.
Pour moi, avant de lire ce roman, l’image de l’armée du salut était quelque peu désuète et austère : la tenue stricte, le petit chapeau de rigueur, la cloche et le chaudron de soupe ! N’empêche que c’est grâce à l’acharnement de Blanche Peyron de l’armée du salut, que ce centre d’accueil a pu ouvrir en 1926 et proposer ainsi 630 chambres pour des femmes sans-abris et leurs enfants.
L’autre personnage, celui de nos jours, est Solène. Après un coup dur professionnel, elle cherche un nouveau sens à sa vie, en mettant ses talents d’écriture au service des femmes de ce centre. Par elle, on rencontre d’autres destins de femmes, toujours touchants dans leur détresse, leurs petites manies ou leur grand cœur.
Anisette