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Sylvie Basello-Centre équestre Le Vergier Desaignes

           L’éthologie, c’est son dada !

   Passionnée de chevaux depuis l’âge de onze ans, il était bien naturel que Sylvie en fasse son métier. Dès l’âge de quinze ans, elle a quitté le milieu scolaire, dans lequel rien ne correspondait à ce qu’elle voulait faire, pour travailler dans un grand centre équestre ; puis dans une écurie de spectacles équestres et de dressage pour le cinéma. 

   « Le dressage m’attirait, mais la façon de le faire me plaisait moins. Pour moi, il manquait le côté-nature du cheval ; et c’était un milieu trop masculin à mon goût ! » nous dit-elle.

    Cinq années de travail en usine ont permis à Sylvie de se payer une formation de monitrice d’équitation. Elle s’est spécialisée en pédagogie pour les enfants. Elle a travaillé dans divers centres équestres et poney-clubs dans plusieurs régions de France avant d’arriver en Ardèche en 2016 pour enfin y réaliser son rêve : créer son propre centre équestre. Elle a donc repris celui du Vergier à Desaignes.

   Entre temps, elle avait découvert la méthode éthologique, initiée par Andy Booth en 2010, et fait une année de stage pour se former à cette pratique.

Mais qu’est-ce que l’éthologie ?

   C’est une démarche nouvelle où on prend en compte le langage des chevaux et où on entre en communication avec eux. On étudie leurs comportements, leurs façons de communiquer entre eux. Sylvie nous cite une phrase d’Andy Booth : « L’être humain est censé être le plus intelligent du monde ; c’est donc à lui d’apprendre le langage du cheval et non l’inverse. »

   Le cheval fonctionne à l’instinct, il sent l’intention de l’humain à qui il a à faire. Il ressent l’amour qu’on est prêt à lui donner. L’éthologie demande un travail sur soi ; elle apprend l’écoute, l’empathie, la patience. En échange, la compréhension du fonctionnement du cheval fait gagner beaucoup de temps.

   Chaque cavalier a toujours le même cheval, afin de créer un vrai lien.

     Sylvie se sent toujours gênée lorsqu’elle doit annoncer une hausse de ses tarifs.

   « J’aurais envie que ce soit accessible à tous, mais je veux aussi des soins de qualité pour mes chevaux et cela a un coût. C’est un équilibre à trouver. »

     « On ne peut plus utiliser les chevaux comme on le faisait dans les méthodes classiques. Il est beaucoup plus difficile de mener un cheval qui a été mal manipulé qu’un cheval « débutant », car la mémoire du cheval est très forte. Il est très important de faire d’abord un travail à pied cheval-cavalier, d’apprendre à décoder le langage du cheval. »

Quels en sont les bénéfices pour l’être humain ?

   « Les chevaux ont toujours été là pour aider l’homme, j’en suis convaincue, nous dit Sylvie. D’une façon générale, l’animal est là pour nous rendre meilleur. »

   La pratique selon l’éthologie demande de passer plus de temps avec le cheval ; les cours sont donc d’une heure trente au lieu d’une heure, car ils comprennent une partie de travail à pied et les soins au cheval. On y apprend la bienveillance, l’humilité, la confiance en soi, la gestion des émotions. Cela est très flagrant pour les enfants, surtout ceux qui avaient peur du cheval au début. Sylvie a remarqué combien cette démarche leur est bénéfique pour prendre confiance en eux et apprendre la patience. Le travail sur la médiation avec des enfants handicapés est également très riche. D’une façon générale, la pratique selon l’éthologie contribue au développement personnel.

Etre une femme dans ce métier ?

   Il faut beaucoup de force et de ténacité. Le travail physique est parfois dur pour les femmes. Heureusement Sylvie est bien secondée par son compagnon Didier.

    Il y a peu d’hommes en éthologie. « Ils ne sont pas assez patients ! nous dit Sylvie en riant ! » ; ils s’orientent plus vers la compétition. Dans la fédération française d’équitation, il n’y a que des hommes, la formation est quasi-militaire.

   « La femme a, en général, plus de mal à oser prendre sa place. Elle se soucie plus de sa légitimité qu’un homme et a moins le souci de paraître. Elle est davantage prête à travailler sur ses propres croyances limitantes ».

Une belle phrase pour finir : « On peut partir de rien et vivre de sa passion ! »

Odile : La pratique de l’approche éthologique qu’enseigne Sylvie Basello m’a permis de remettre en cause beaucoup de mes connaissances sur le cheval.

J’ai eu l’impression de repartir à zéro, j’éprouve beaucoup de plaisir à apprendre et à travailler dans le sens du cheval, pour son bien-être physique et mental.

Le chemin est encore long et sans fin, le parcourir me procure de la joie.  

 

Contact : Centre équestre le Vergier   06570 Desaignes 04 75 06 61 52

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